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  • Photo du rédacteurRachel Hussherr

Tout là-haut

Dernière mise à jour : 11 juil. 2022

Qui n’a pas déjà rêvé de devenir astronaute ? Admirer la Terre de l’extérieur, « flotter » dans le vide comme si rien ne te retenait. Seulement voilà, tout n’est pas si facile. Dans l’espace, tout est hostile à l’homme. Du simple fait de respirer jusqu’à l’envie soudaine de manger ta barre de chocolat préférée, ces gestes qui te paraissent acquis sur Terre le sont moins pour les astronautes. C’est là que la science entre en jeu !




La station spatiale internationale (SSI) orbite à quelques 400 km au-dessus de la Terre. Pour y respirer, les astronautes ont recours à la chimie. L’électrolyse de l’eau, découverte en 1800, permet de fournir le dioxygène (O2) indispensable à la vie. Dans cette réaction chimique, un courant électrique « brise » les molécules d’eau pour faire de l’O2 (ainsi que du dihydrogène – H2), qui est ensuite mélangé à d’autres gaz pour reproduire l’atmosphère terrienne.


Les réserves en eau sont aussi étroitement contrôlées. Alors qu’au Québec, chacun consomme en moyenne 400 litres d’eau par jour, à bord de la SSI, on recycle même l’urine des astronautes. Comment ? Grâce à la distillation, qui permet de purifier les eaux usées par ébullition, puis condensation de la vapeur produite. Et pour se laver, les astronautes n’ont d’autres choix que de faire une « toilette de chat » : débarbouillette et savon sans rinçage sont de mise.


Quant à manger leur biscuit préféré, c’est hors de question. Tout aliment qui fait des miettes est banni de la station. Celles-ci pourraient se mettre à flotter partout et endommager le matériel… Pas facile la vie d’astronaute !


 

Publié le 21 avril 2018 sur le site internet de Québec Science



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